Die IKT ermöglichen neue künstlerische Ausdrucksformen. Sie können zudem zur Förderung der kulturellen Vielfalt und Identität, der sprachlichen Vielfalt und der Schaffung lokaler und regionaler Inhalte beitragen. Die Entwicklung und Produktion der Medienkunst, ihre Vermittlung sowie die Aus- und Weiterbildung in Nutzung und Anwendung derselben sind zu fördern. Dabei ist das Schwergewicht auf die Vernetzung und auf Partnerschaften von Kulturschaffenden, Wirtschaft,
Ausbildungsinstitutionen und Forschung zu legen.
Die Medienkunst und ihre Vorläufer sind ebenso Teil des nationalen Erbes wie alle übrigen Kulturgüter. Die Bestände in schweizerischen Museen und Sammlungen sollen erfasst werden. Damit sie erhalten und auch künftig genutzt werden können, sind Standards für ihre Beschreibung und Normen für ihre technische Konservierung zu erarbeiten.
Die multimedialen und interaktiven Möglichkeiten sind für die Kulturvermittlung zu nutzen. Die Bestände der Bibliotheken, Archive, Museen und Sammlungen sind so zu erschliessen, dass sie allen über das Netz zugänglich sind. Dabei ist die Zusammenarbeit von Bund und Kantonen zentral. Für die bundeseigenen Bestände werden die im Rahmen von Ziffer 4 der Strategie erarbeiteten Grundsätze analoganzuwenden sein (elektronische Verwaltung).
Der Schutz des Eigentums und des Urheberrechts ist zu gewährleisten. Dabei ist ein Ausgleich der Interessen der Urheberinnen und Urheber und der Nutzenden zu beachten. Die Organisationen der Kulturschaffenden spielen in diesen Bereicheneine wichtige Rolle und bedürfen der öffentlichen Förderung.
Das EDI wird beauftragt, die laufenden Massnahmen zur Förderung der Medienkunst zu konsolidieren sowie die Vorarbeiten für die elektronische Erschliessung der Bestände voranzutreiben und insbesondere auf ihre Machbarkeit hin zu überprüfen.
Les TIC sont une porte ouverte sur de nouvelles formes d’expression artistique. Elles peuvent contribuer à promouvoir la diversité et l’identité culturelles et linguistiques ainsi que la création de contenus locaux et régionaux. Le développement, la production et la diffusion de l’art numérique doivent être encouragés, de même que la formation et la formation continue à son utilisation et à ses applications. L’accent doit porter en particulier sur la constitution de réseaux et de partenariats entre les professionnels de la culture, l’économie et les institutions de recherche et de formation.
L’art numérique et ses précurseurs font partie du patrimoine national au même titre que les autres biens culturels et il s’agit d’en dresser l’inventaire dans les musées et les collections suisses. De plus, pour que ces oeuvres subsistent et restent utilisables, il est indispensable d’élaborer des normes régissant leur description et leur conservation technique.
Les possibilités offertes par le multimédia, notamment l’interactivité, doivent être exploitées en faveur de la diffusion de la culture. En particulier, le patrimoine conservé dans les bibliothèques, les archives, les musées et les collections doit être ouvert à tous par le biais du réseau. La collaboration de la Confédération et des cantons est primordiale à cet égard.
Pour les biens culturels de la Confédération, les principes énoncés au chiffre 4 de la présente stratégie (cyberadministration) s’appliquent par analogie.
La protection de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur doit être garantie, en veillant à équilibrer les intérêts des auteurs et ceux des utilisateurs. Les organisations des professionnels de la culture ont un rôle important à jouer dans ce domaine et doivent être soutenues par les pouvoirs publics.
Le DFI est chargé de renforcer les mesures visant à encourager l’art numérique et d’accélérer les travaux préparatoires de la mise en ligne des biens culturels, en particulier d’examiner la faisabilité du projet.