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Thématique N°   : 7, 8, 9                                                                                                                                                                                                   Date : 20.3.2012

Personne responsable du sous-groupe traitant cette thématique : Dr. Antoine Wasserfallen, professeur EHL

1.  Description de la thématique[1]

Cartographie de la galaxie de la connaissance humaine en terme de clusters ou pôles de compétences. L’idée de base est de découvrir s’il y a des zones inexplorées entre des zones connues et de proposer à l’industrie ou aux hautes écoles d’effectuer de la recherche appliquée sur les potentiels encore à défricher. En fait ce serait le contraire de la recherche conventionnelle : on développera les zones inexplorées en balisant les domaines selon leur vide.

2.     Qui en Suisse ou à l’étranger s’occupe(nt) de cette  thématique ?1

En Suisse l’OMPI (www.wipo.org) qui a son siège à Genève diffuse de l’information sur les brevets et leurs domaines selon la classification internationale des brevets. Les offices d’examen d’antériorité (Américain USA, Japonais et Européen OEB) sont les grands spécialistes qui sur la base de l’examen des brevets demandés établissent si réellement la « place » est encore libre pour une nouvelle demande. Divers offices (Centredoc à Neuchâtel) ou mandataires (les agents de brevets ou « Patentanwälte ») fournissent des études aux inventeurs, chercheurs ou industriels qui désirent investiguer une catégorie particulière d’invention. Mais il n’y a pas de « mapping » (ou cartographie) générale.

3.     Comment la TPF e-switzerland propose—t-elle de traiter cette thématique ?1[4]

La méthodologie proposée consiste à dégager tout d’abord un tableau statistique d’un ou plusieurs domaines du savoir suisse selon les intensités industrielles de savoir : on pourrait fonder l’approche sur les clusters de productivité des PME suisses (selon le rapport de Michael Porter : mécanique, microtechnique, horlogerie, pharma, médecine, applications particulières en télécommunications et commerce/finances). Les différents pôles de l’innovation de ces domaines reconnus permettront de reconnaître où se situent les principaux pôles d’innovation disponibles. Une fois la statistique clarifiée elle sera traduite dans une carte volumétrique (où le diamètre des volumes sera proportionnel à la densité des inventions sur un point particulier). Par la suite la reconnaissance des terrains encore vierges sera étendue aux autres domaines de recherche des hautes écoles et des PME.

4. Comment cette thématique converge avec les buts, missions et la stratégie de la SATW ?1[5]

Ce ne sont pas les forces ou les faiblesses qui sont à investiguer par une académie, mais leur CORRESPONDANCE. Faire coïncider une offre technologique (invention, nouveau développement) avec une demande industrielle ou de propriété intellectuelle (cartographie des vides entre grands groupes de brevets) présente la synergie utile à promouvoir. C’est le but d’une académie des sciences techniques.

 5.  Autres informations importantes – Contacts – Défis _Difficultés

La vision volumétrique du modèle de la galaxie des inventions apporte une nouvelle vision de comment agencer potentiel de recherche avec l’économie des besoins. Il s’agit d’une nouvelle façon de parler de l’innovation. Le mode de représentation agit sur le mode d’action : c’est un moteur de la diffusion de nouvelles technologies appliquées au monde industriel suisse des PME.