« Le nouveau pouvoir des actionnaires (généralement des fonds de pensions),

toujours en quête de valeur et de profitabilité, a donné à la gouvernance d'entreprise

une image parfois très négative, notamment lorsque la valeur des actions

augmentait suite à l'annonce de réductions d'effectifs. Michelin et Danone

témoignent de cette dérive engendrée par des exigences financières excessives sur le

long terme imposées par un quarteron de sociétés d'audit. Mais il faudrait aussi

faire le bilan de ce qu'a coûté, et coûte encore, au citoyen-contribuable (actionnaire

involontaire), la mauvaise gouvernance des banques nationalisées comme le Crédit

Lyonnais (140 milliards de francs), d'entreprises publiques comme la SNCF (plus de

60 milliards de francs par an2) ou les Charbonnages de France (330 milliards de

francs) ! »

 

Toute ressemblance avec une situation en Suisse serait tout à fait fortuite

 

 

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