Raymond Morel
3397 days ago
« Le nouveau pouvoir des actionnaires (généralement des fonds de pensions),
toujours en quête de valeur et de profitabilité, a donné à la gouvernance d'entreprise
une image parfois très négative, notamment lorsque la valeur des actions
augmentait suite à l'annonce de réductions d'effectifs. Michelin et Danone
témoignent de cette dérive engendrée par des exigences financières excessives sur le
long terme imposées par un quarteron de sociétés d'audit. Mais il faudrait aussi
faire le bilan de ce qu'a coûté, et coûte encore, au citoyen-contribuable (actionnaire
involontaire), la mauvaise gouvernance des banques nationalisées comme le Crédit
Lyonnais (140 milliards de francs), d'entreprises publiques comme la SNCF (plus de
60 milliards de francs par an2) ou les Charbonnages de France (330 milliards de
francs) ! »
Toute ressemblance avec une situation en Suisse serait tout à fait fortuite